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Nouveau-nés : 3 millions pourraient être sauvés chaque année

Des soins de qualité au moment de la naissance, et une attention particulière pour les groupes les plus exclus et les plus vulnérables : voilà qui pourrait, selon une nouvelle étude publiée dans la revue médicale The Lancet, sauver près de 3 millions d’enfants qui, aujourd’hui, meurent avant l’âge d’un mois. Explications.


Des chiffres accablants.
 
2,9 millions de bébés meurent chaque année au cours de leurs 28 premiers jours de vie.
 
2,6 millions d’enfants sont mort-nés, et 1,2 million de ces décès se produisent quand le cœur du bébé s'arrête pendant l’accouchement.
 
Les 24 premières heures de vie après la naissance sont les plus dangereuses pour la mère et l'enfant – près de la moitié des décès des mères et des nouveau-nés se produisent à ce moment-là.
 
Pourtant, une série sans précédent de la revue médicale The Lancet  (réalisée par des experts de l'UNICEF, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et de l'Université Aga Khan au Pakistan, entre autres) montre que la majorité des près de 3 millions d'enfants qui meurent avant l'âge d'un mois pourraient être sauvés s’ils bénéficiaient de soins de qualité au moment de la naissance – et si l’on mettait l’accent sur les groupes les plus exclus et les plus vulnérables.  

Augmenter de façon exponentielle les chances de survie


 Les décès de nouveau-nés représentent une proportion énorme : 44%, de la mortalité totale chez les enfants de moins de cinq ans. Ils représentent également une plus grande proportion des décès d’enfants de moins de cinq ans qu’en 1990. Ces décès ont tendance à survenir parmi les populations les plus pauvres et les plus défavorisées.
 
« Nous avons réalisé de remarquables progrès pour sauver les enfants de moins de cinq ans, mais la communauté internationale n’a pas été à la hauteur pour les très jeunes enfants, les plus vulnérables, a déclaré le Dr Mickey Chopra, Chef des programmes de santé de l'UNICEF à l’échelle mondiale. Ce groupe d'enfants a besoin d'attention et de ressources. En se concentrant sur la période cruciale entre le l’accouchement et les premières heures de vie, on peut augmenter de façon exponentielle les chances de survie de la mère et de l'enfant. » 

Réanimation, allaitement, méthode « kangourou »…

 
La série Every Newborn de The Lancet identifie les interventions les plus efficaces pour sauver des nouveau-nés, notamment l’allaitement, la réanimation du nouveau-né, la méthode dite « soins maternels kangourou » pour les bébés prématurés (c’est-à-dire le contact prolongé entre la peau du bébé et celle de la mère*) et la prévention et le traitement des infections.
Il est essentiel aussi de disposer d’un financement plus important et d’une plus grande quantité d’équipement adéquat.
 
Les pays qui ont fait le plus de progrès pour sauver la vie des nouveau-nés ont porté une attention particulière à ce groupe dans le cadre d’une prise en charge globale des mères et des enfants de moins de cinq ans. Le Rwanda a réduit de moitié le nombre de décès de nouveau-nés depuis 2000, le seul pays d’Afrique subsaharienne dans ce cas. Certains pays à revenu faible ou intermédiaire accomplissent de remarquables progrès, par exemple en formant des sages-femmes et infirmières pour atteindre les familles les plus pauvres et dispenser des soins de meilleure qualité, en particulier pour les nouveau-nés d’un poids insuffisant, ou malades, à la naissance.

Chaque dollar investi rapporte 9 fois plus

 
Une enquête menée dans 51 des pays les plus touchés par les décès de nouveau-nés permet de  constater que si la qualité des soins reçus par les plus riches devenait universelle, il y aurait 600 000 décès de moins par année, soit une réduction de près de 20%.
 
Le plus grand nombre de décès de nouveau-nés surviennent en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, l'Inde (779 000), le Nigéria (267 000) et le Pakistan (202 400) figurant en tête de ce classement. Dans les pays les plus touchés, chaque dollar investi dans la santé du bébé ou de la mère rapporte neuf fois plus en avantages sociaux et économiques.
 
L'UNICEF et l'Organisation mondiale de la Santé vont sortir, le mois prochain, le Plan d’action pour chaque nouveau-né en vue de mettre fin aux décès évitables de mères et d’enfants d’ici 2035.
 
(* Cette méthode et d’autres interventions sont mises en place avec le soutien du fonds français Muskoka, pour renforcer les systèmes de santé et freiner la mortalité maternelle, infantile et néo-natale au Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo et Haïti.) _______________________________________________________________________________________________________


L’UNICEF estime que plus de 2 000 garçons et filles sont associés à des groupes armés, y compris des groupes d’auto-défense avant la recrudescence des combats en décembre 2012. Depuis la prise de la capitale par les rebelles de la Séléka, fin mars, ces graves violations des droits humains se poursuivent et sont le fait des différentes parties au conflit depuis décembre.

Libération immédiate et arrêt du recrutement


« Recruter des enfants est à la fois inacceptable moralement, et interdit par le droit international » a déclaré Souleymane Diabate, le Représentant de l’UNICEF en République Centrafricaine.
 
« Nous avons appelé le nouveau pouvoir à la tête de la RCA à garantir la libération immédiate de tous les enfants associés à des groupes armés, ainsi que leur protection contre de nouvelles violations. Les autorités en place à Bangui ont manifesté leur intention d’identifier et de libérer les enfants actuellement dans les rangs de groupes armés. L’UNICEF travaille en lien avec elles pour s’assurer de l’arrêt immédiat du recrutement de nouveaux enfants, et pour soutenir le processus d’identification, de vérification et de réinsertion de ces enfants. »

Seuls 25% des fonds reçus


Depuis 2007, en RCA, plus de 1 000 filles et garçons ont été libérés de groupes armés et de groupes d’auto-défense. L’UNICEF a travaillé avec ses partenaires sur le terrain pour engager ces enfants dans des programmes de réhabilitation et de réinsertion. Durant les quatre derniers mois, en raison de la situation de tension, d’insécurité et le manque d’accès des travailleurs humanitaires à une grande partie du pays, les enfants sont plus que jamais exposés à de graves risques.
 
A ce jour, seuls 25% des fonds requis par l’UNICEF ont été reçus pour répondre aux conséquences du conflit en RCA, notamment à travers des activités de protection des enfants.


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FAIRE DE L’UNICEF LE PORTE PAROLE D’UNE CAUSE MONDIALE
Revendiquer un message pour lequel l’UNICEF est SEUL LEGITIME :
7 millions de morts d’enfants évitables chaque année
> le dire, c’est annoncer haut et fort que l’UNICEF en a conscience et s’occupe de cette situation.
> seule une puissante organisation à l’échelle mondiale
comme l’UNICEF est crédible pour porter ce message.
> un message très haut pour une campagne de dons pérenne qui promeut l’UNICEF dans sa globalité

ADOPTER UN TON PERCUTANT ET
UN TRAITÉ MODERNE

> Print : un traité sobre qui apporte une information factuelle interpellante.
> Film :un registre émotionnel à la fois poétique et dramatique pour mettre en scène la mission de l’UNICEF: sauver la vie des plus vulnérables.







SAUVER
7 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année, en grande partie de causes évitables.
PROTÉGER
Vaccination, traitements efficaces, actions de prévention, les solutions existent pour sauver plus d’enfants.
ÉDUQUER
Une année supplémentaire de scolarité dans la vie d’une fille réduit de 10% le risque de décès de son futur bébé.
L’UNICEF, principal acteur de terrain pour sauver, protéger et éduquer les enfants à travers le monde a besoin du soutien large du public pour combattre l’inacceptable.


INFORMATION PRESSE

20 novembre 2012 : Journée internationale des droits de l’enfant

« Refusons la mort évitable de millions d’enfants »
Mobilisation nationale avec l’UNICEF pour combattre l’inacceptable
Paris, le 13 novembre 2012 – « Refusons la mort évitable de millions d’enfants », c’est l’appel lancé par l’UNICEF France, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, marquée par le lancement d’une campagne de communication institutionnelle nationale, un événement à Paris et des événements partout en France, pour ensemble combattre l’inacceptable. « Enfer et paradis », une campagne choc pour alerter le grand public sur la mort de 7 millions d’enfants chaque année de causes évitables, l’UNICEF France s’apprête à lancer, le 20 novembre prochain, une campagne de communication institutionnelle nationale. En  effet, l’UNICEF, principal acteur de terrain pour sauver, protéger et éduquer les enfants à travers le monde, a besoin de la mobilisation du public pour le soutenir dans son combat quotidien. Imaginée par l’agence BETC, cette campagne choc, déclinée par le biais d’un spot TV, d’un spot radio, d’annonces presse et de l’affichage, frappe en plein coeur et en appelle à la conscience de chacun, avec un message fort : « Quand un enfant meurt, on dit qu’il va au paradis. Quand 7 millions meurent, on appelle ça l’enfer. » « Opération poussettes vides », un événement en plein Paris, en présence de Mélissa Theuriau.
Afin d’interpeller et de mobiliser le plus large public (société civile, gouvernement, organisations, secteur privé, etc.) et les médias, l’UNICEF France a décidé d’organiser pour la première fois un événement exceptionnel, symbolique et porteur d’un message fort autour de la mortalité des enfants de moins de 5 ans, dans les Jardins du Trocadéro. Le dimanche 18 novembre, de 14h à 18h, une structure monumentale de 4 mètres de haut, réalisée par un jeune designer et composée de poussettes vides, symbolisant les millions d’enfants de moins 5 ans qui meurent chaque année dans le monde de causes évitables, sera érigée au pied de la fontaine des Jardins du Trocadéro.
En présence de Mélissa Theuriau, engagée aux côtés de l’UNICEF pour témoigner et faire entendre la
parole des plus démunis, la Présidente de l’UNICEF France, Michèle Barzach et des jeunes porte-parole
de leur génération s’adresseront au public et aux médias. Avec un message fort : les enfants ont des
droits, encore trop souvent bafoués. Des animations seront proposées aux visiteurs, et le temps du partage
d’un goûter, ils pourront discuter avec les bénévoles de l’UNICEF France, en apprendre davantage sur les
droits de l’enfant et sur les actions menées par l’organisation pour les faire respecter.
Des événements dans toute la France une vingtaine de Villes Amies des Enfants* se mobiliseront autour du 20 novembre : Aubagne,
Besançon, Bordeaux, Caen, Dijon, Joué-les-Tours, La Rochelle, Lille, Lorient, Lyon, Montbéliard, Montluçon, Mouans-Sartoux, Nancy, Pau, Rouen, Strasbourg, Toulouse et Valence. Les hôtels de ville porteront les couleurs de l’UNICEF, en arborant sur leur façade des drapeaux géants ou des kakémonos UNICEF afin de relayer le message « 7 millions d’enfants meurent de causes évitables. Avec l’UNICEF, continuons d’agir ».
Dans toute la France, les bénévoles de l’UNICEF France célébreront cette journée. A leurs côtés, des écoles, des jeunes, des citoyens, des enfants, des parents, des élus et enseignants, célèbreront les droits de l’enfant. Au programme : rassemblements, spectacles, théâtre, projections de films, expositions, chansons, lectures, débats… tout sera matière à fêter cette journée !
Plus d’infos sur www.unicef.fr

*À propos des Villes Amies des Enfants :
Le réseau Villes Amies des Enfants est une initiative lancée par l’UNICEF France et l’Association des maires de France (AMF) en 2002. Son objectif : servir la cause des enfants à travers un réseau de collectivités dynamiques engagées à promouvoir des actions pour améliorer leur vie quotidienne, à développer la participation et l’écoute des enfants et des jeunes et à développer un esprit de solidarité internationale. Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, les Villes amies des enfants organisent, avec l’UNICEF et les enfants de leur ville, une grande manifestation.
*À propos de l'UNICEF 
L'UNICEF est à pied d'oeuvre dans plus de 190 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s'épanouir, de leur plus jeune âge jusqu'à la fin de l'adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l'UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l'accès à de l'eau potable et à des moyens d'assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l'exploitation sous toutes ses formes et le sida. L'UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d'entreprises, de fondations et de gouvernements.

Pour de plus amples informations contactez :
Carine Spinosi
Tél : 01 44 39 17 49
Courriel : cspinosi@unicef.fr
www.unicef.fr


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INFO FLASH ! 
Libye, le 25 Juin 2012 : Depuis la fin de la guerre civile en Octobre 2011, la Libye continue sa reconstruction progressive, elle a notamment scolarisé plus d'un million deux cents mille enfants !


( Info Facebook Jeunes Ambassadeurs UNICEF France )

L'UNICEF une organisation indispensable au monde actuel.


Ambassadeur à l'UNICEF France depuis maintenant presque 4 ans, mon rôle est de porter haut la voix de l'UNICEF en faisant réagir les populations face à des situations de plus en plus catastrophiques dans certains pays où les premiers concernés sont les enfants. A travers cet article je vous propose un petit récapitulatif des situations dans 3 pays où l'UNICEF intervient majoritairement en ce moment :

- Sud-Soudan
Dans un contexte de forte insécurité alimentaire, le Sud-Soudan nouvellement indépendant a sombré dans une grave crise humanitaire. Dans certaines zones, la malnutrition aiguë touche plus de 20 % des enfants de moins de 5 ans.
La réponse de l’Unicef France : Face à ces chiffres alarmants, l’Unicef France a transféré 300 000 euros à destination du bureau Unicef du Sud-Soudan, afin de renforcer les programmes nutritionnels en cours.
-Yémen
Depuis la crise politique de février 2011, les besoins humanitaires n’ont fait qu'augmenter. Les premières victimes de la situation sont les enfants, dans un pays où plus de la moitié d’entre eux souffrent de malnutrition chronique. Aujourd’hui, 19 % des moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë globale.
La réponse de l’Unicef France : À ce jour, l’Unicef France a déjà contribué au programme nutritionnel du bureau de terrain à hauteur de 250 000 euros, pour venir en aide aux enfants souffrant de malnutrition dans ce pays.
- Sahel
Pauvreté et vulnérabilité de la population, accès insuffisants aux soins, à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires, pluies trop faibles et mauvaises récoltes en 2011, impact des conflits ou de l’insécurité dans la région (Mali, Lybie, Nigeria). Comme toujours dans ce genre de contexte, les enfants sont les plus fragiles. Plus de 15% d’entre eux souffrent de malnutrition aiguë globale au Tchad, plus de 12 % au Niger et plus de 10 % en Mauritanie ! Au total, dans la région, il va falloir prendre en charge en 2012 plus d'1 million d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère.
La réponse de l’Unicef France : Face à la crise alimentaire et nutritionnelle qui menace la région, l’Unicef France a transféré plus de 200 000 euros au Cameroun, 450 000 euros au Tchad, plus de 170 000 euros au Mali, 200 000 euros au Niger et 500 000 euros en Mauritanie, afin d’appuyer les programmes nutritionnels des bureaux de terrain.


Jonathan Gozard. Article paru dans le journal de la COOP- IUT Bordeaux 3. 





Un million d'enfants en danger de mort !

Exemple vidéo : La situation au Niger :
 
















      Comprendre en partie les raisons :



Dans 8 pays du Sahel dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, ainsi que les régions nord du Cameroun, du Nigeria et du Sénégal., la situation alimentaire et nutritionnelle s’est fortement dégradée. Les mois les plus périlleux restent à venir, alors que les réserves de nourriture des familles touchent à leur fin et que les prochaines récoltes ne sont pas attendues avant octobre.
Les Pays du Sahel

Sur le terrain, l'Unicef est déjà mobilisé, parce qu’une intervention précoce permet de sauver plus de 9 enfants sur 10. Mais pour cela, l’Unicef manque encore de financements, et sollicite la générosité de ses donateurs.
Plus de 10 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire. En 2012, on s’attend à devoir prendre en charge plus d’un million d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. Les difficultés d’accès aux soins et aux infrastructures d’eau et d’assainissement exacerbent encore cette situation, porteuse de risques pour la protection et la scolarisation des enfants.
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Mieux comprendre la situation actuelle dans la corne de l'Afrique

La réponse de l'Unicef

La Corne de l'Afrique est dans le rouge. Il ne s'agit pas de valeurs financières mais de vies humaines. Les crises alimentaires et nutritionnelles affectent dorénavant 12,4 millions de personnes, dont 2,3 millions d'enfants. Sur place, l'Unicef répond à la plus sévère crise humanitaire actuelle dans le monde. Le point sur la situation en images.

URGENCE Corne de l’Afrique IMPORTANT A LIRE

Plus de 2 millions d’enfants sont menacés par la crise qui s’étend dans la Corne de l’Afrique selon l’UNICEF
L’UNICEF lance un appel de fonds de 22,2 millions d’euros pour aider les millions d’enfants et de femmes affectées.
 
Paris, le 8 juillet 2011 – L’UNICEF estime que plus de 2 millions de jeunes enfants sont malnutris et ont besoin d’une aide d’urgence, pour survivre à la sécheresse qui sévit dans les pays de la Corne de l’Afrique. 500 000 de ces enfants sont exposés à des conditions dramatiques, qui auront des conséquences à long terme sur leur développement physique et mental.
Cette crise est désignée comme la pire des 50 dernières années, dans une région habituée aux sécheresses sévères. Les pays les plus affectés sont le Kenya, la Somalie, l’Ethiopie et Djibouti. Les taux de malnutrition aiguë globale dans le nord du Kenya sont maintenant audessusde 25% avec des records pouvant atteindre jusqu’à près de 40% dans le district de Turkana. L’UNICEF estime qu’un total de 10 millions de personnes ont d’ores et déjà besoin d’une assistance humanitaire.
Les prix élevés de la nourriture et la sécheresse prolongée ne font qu’aggraver une situation désespérée pour des milliers de familles, en attente de nourriture et d’eau. Des milliers de familles traversent la frontière somalienne pour se rendre dans les centres nutritionnels d’urgence mis en place par l’UNICEF et les agences humanitaires dans les pays voisins. Le nombre de réfugiés augmente avec quelque 10 000 arrivants chaque semaine à Dadaab à la frontière entre la Somalie et le Kenya.
La menace de maladie sur des enfants déjà affaiblis est particulièrement préoccupante etl’UNICEF est en train de mettre en place des campagnes de vaccination pour les enfants. L’UNICEF, les agences gouvernementales, les ONG et les agences des Nations unies travailleront en priorité sur les secteurs de l’eau, de l’alimentation et de l’assainissement dans les prochains jours afin d’enrayer une urgence massive.
Cependant, le manque de financements et dans certaines zones, les problèmes d’accès, menacent d’interrompre ces actions essentielles. L’UNICEF lance un appel de fonds de 22,2 millions d’euros (31,9 millions de dollars) pour les 3 mois à venir afin de fournir une aide aux millions d’enfants et de femmes affectées.

Les besoins de l’Unicef pour déployer ses programmes d’urgence sont estimés à 22,2 millions
d’euros pour les trois mois à venir. Cet appel pourrait être réévalué en fonction de l’évolution
de la situation. « Nous faisons appel à la mobilisation et à la solidarité du public pour venir
massivement en aide aux enfants vivant dans cette région et à leur famille. C’est une question
de vie ou de mort », alerte Jacques Hintzy, président de l’Unicef France.


« La crise en Côte d’Ivoire est un iceberg humanitaire »

Plus d'un mois après l’investiture officielle d’Alassane Ouattara à la présidence de la Côte d’Ivoire, la situation humanitaire reste préoccupante. Malgré un retour progressif au calme, l'Unicef, ses partenaires et de nombreuses ONG continuent à se mobiliser pour venir en aide à la population. Le point avec Hervé De Lys, le Représentant de notre organisation en Côte d’Ivoire.

« La crise en Côte d’Ivoire est un iceberg humanitaire »
Ramener les enfants à l'école est un défi pour l'Unicef, c'est aussi un enjeu majeur de les y garder.

Comment évolue la situation aujourd’hui à l’intérieur du pays ?

Ça fait maintenant huit semaines environ que les Nations unies et les différentes organisations humanitaires sont réellement de retour sur le terrain. À présent, il y a une nette accélération de notre action, notamment en matière d’éducation, de santé et de nutrition.
Peu à peu, l’environnement sécuritaire, économique et social revient vers la normale. Mais dans la mesure où il n’y a eu que très peu d’investissements dans le pays depuis 10 ans, la reprise va prendre un certain temps. De manière générale, l’aide humanitaire est là pour fournir une bonne base de départ au nouveau gouvernement. Celui-ci met en place un programme spécial pour remettre le pays en route, un programme qui s’accompagne d’un plan d’action humanitaire que nous soutenons. Sur le terrain, nous travaillons étroitement avec tous les acteurs humanitaires et bénéficions par moment du soutien logistique et sécuritaire des casques bleus, ce qui nous facilite l’accès à toutes les régions, mise à part la zone sud-ouest où une insécurité résiduelle est encore présente..
La crise humanitaire en Côte d’Ivoire est un iceberg humanitaire. Les personnes déplacées sur des sites pris en charge par les acteurs humanitaires représentant la partie visible, et la plus grande partie, invisible, étant constituée par les personnes prises en charge dans des familles d’accueil et pour lesquelles  nous n’avons pour le moment que peu de données chiffrées. Pour l’Unicef, la prise en charge de ces enfants déplacés et la réhabilitation des infrastructures sont prioritaires. De plus, plusieurs cas de choléra et de rougeole sont apparus dans le pays depuis le début de la crise.

Comment l’Unicef se mobilise face à ces maladies ?

Dès que les signes annonciateurs d’une crise se sont manifestés, nous avons immédiatement fait un gros travail préventif en amont en nous rapprochant  de la société ivoirienne de distribution de l’eau. Nous avons donc distribué de l’eau potable, du chlore, des kits de soins, des kits de traitement de l’eau… sachant que l’évolution de cette épidémie est imprévisible. Face à ce contexte, le niveau d’alerte est élevé et le dispositif de réponse est bien en place pour réagir rapidement.
Pour la rougeole, dès le début de l’année nous avons commencé à vacciner des enfants à Abidjan et dans l’intérieur du pays. Quelques jours après la crise post-électorale, nous avons été informés de plusieurs cas confirmés dans l’ouest du pays où des dizaines de milliers de femmes et d’enfants s’étaient déplacés. Nous avons donc lancé une campagne de vaccination en urgence avec le Ministère de la Santé qui a permis de protéger les enfants touchés par la rougeole mais aussi d’aider au retour du personnel de soin et à la relance des services de vaccination. Ensuite, une nouvelle campagne de vaccination a commencé au mois de juin : 170 000 enfants supplémentaires sont ciblés.

Le maintien de l’école était une priorité de l’Unicef pendant la crise. Comment celle-ci continue à être prise en charge par notre organisation ?

Nos différentes distributions de matériel ont toujours lieu sur le terrain (450 000 kits de matériel scolaire ont été distribués récemment).
La première difficulté tient au fait que de nombreux enseignants sont encore absents. Une certaine peur règne encore, notamment dans les zones où des enseignants ont été blessés, tués, détenus ou torturés pendant la crise. Un certain nombre d’entre eux ne reviendront jamais à leur poste d’origine. D’où l’opération en cours de recrutement et de formation d’enseignants . Au-delà de la disponibilité du personnel,  il faut impérativement réhabiliter les infrastructures car 80 % des écoles ont perdu leur matériel de base : bancs, chaises, tables...

Ensuite, si c’est un défi de ramener les enfants à l’école, c’est aussi un enjeu majeur que de pouvoir les y garder afin qu’ils puissent rattraper le retard accumulé. Le gouvernement a pris la décision de prolonger l’année scolaire jusqu’au mois d’août mais cette extension coïncide avec la période de soudure alimentaire et les travaux champêtres auxquels les enfants sont souvent associés. De ce fait, il est important que des cantines scolaires soient mises en place pour inciter les parents à maintenir les enfants à l’école, dans cette période où ils ont beaucoup de difficultés à nourrir les enfants.
Mais nous sommes inquiets car le Programme Alimentaire Mondial qui soutient le gouvernement pour les cantines scolaires n'est pas financé pour ouvrir un programme ambitieux de cantine pendant l’été. Nous craignons donc que la fréquentation des écoles soit faible. Enfin, un des facteurs limitant pour un retour des enfants à l’école tient au fait que les parents constatent que des abus violents continuent d’être commis et ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. Nous plaidons donc au quotidien auprès des autorités pour que l’école soit un lieu sûr et que le chemin de l’école soit protégé. A cet effet, la collaboration avec les casques bleus et les forces nationales de sécurité est indispensable.






Grâce à vous, l’Unicef continue à se mobiliser pour Haïti !

Au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier 2010, notre organisation s’est mobilisée pour venir en aide aux victimes de la catastrophe naturelle. Plus de 300 000 personnes ont été blessées et 220 000 y ont perdu la vie. Aujourd’hui, bien que la première phase d’urgence soit passée, les enfants haïtiens ont toujours besoin d’aide. Retour sur les interventions de notre organisation sur le terrain.

Grâce à vous, l’Unicef continue à se mobiliser pour Haïti !

Pour que tous les enfants d’Haïti puissent aller à l’école

Se rasseoir sur les bancs de l’école, c’est le premier pas vers un retour à la vie normale. Reconstruire les écoles, c’est essentiel pour assurer un avenir aux enfants qui seront les adultes de demain. Avant le séisme, seul un enfant sur deux fréquentait l’école en Haïti. Et le séisme a détruit ou endommagé 5 000 établissements scolaires.
Dès avril 2010, plus de 300 000 enfants ont retrouvé le chemin de l’école. Mais l’Unicef se mobilise pour que tous les enfants puissent avoir accès à l’école. Pas uniquement les enfants dont l’établissement a été détruit mais également ceux qui n’avaient jamais pu avoir accès à l’éducation. À partir d’octobre, 720 000 enfants ont reçu un soutien et 15 000 enseignants ont eu accès à du matériel et des formations. En mars 2011, 120 écoles semi-permanentes ont été construites, avec des matériaux résistants aux séismes et aux ouragans, équipées d’installations sanitaires. Les constructions se poursuivent aujourd’hui. À terme, ce sont 200 écoles qui devront être installées.
L’éducation est la priorité numéro 1 pour l’Unicef en Haïti. Pourtant, afin de remettre ce secteur sur pied, d’autres secteurs, très affectés par le séisme, ont été pris en compte en parallèle : l’eau et l’assainissement, la santé et la protection.

L’eau, source de vie et de mort

Au pire moment de la situation d’urgence, l’Unicef a fourni de l’eau potable à 680 000 personnes chaque jour et plus de 11 300 latrines ont été installées pour 800 000 personnes. Si l’eau permet aux populations de survivre, elle peut aussi mettre leurs vies en danger. Dix mois après le séisme, un nouveau drame frappe le pays : le choléra. Cette épidémie fait plusieurs milliers de victimes, plus de 252 000 malades. Pour répondre à cette urgence, plus de 90 000 kits d’hygiène et des millions de tablettes de purification de l’eau ont été fournis aux familles. Des tonnes de chlore ont été utilisées pour nettoyer l’eau d’Haïti et éviter que l’épidémie de choléra ne se propage. 865 000 savonnettes ont pu être distribuées à plus de 1,5 million d’enfants dans les écoles et les centres d’accueil dans l’ensemble des 10 départements du pays.

Soigner et vacciner les enfants d’Haïti

Entre janvier et octobre 2010, près de 2 millions d’enfants ont été vaccinés contre six maladies évitables : rougeole, diphtérie, polio, rubéole, tétanos et coqueluche. En novembre, l’Unicef a participé à la Semaine pour la santé de l’enfant en Haïti, au cours de laquelle des capsules de vitamine A et des comprimés vermifuges ont été administrés à plus de 1,3 million d’enfants, qui ont aussi reçu les vaccins qui leur manquaient. L’ensemble des 10 départements d’Haïti ont pu être touchés par cette campagne de grande ampleur.
Le choléra est apparu dans une zone qui n’avait pas été affectée par le séisme, il a aggravé la situation sanitaire dans le pays. Il a fallu venir en aide aux victimes de cette maladie, qui sont plus de 252 000. L’Unicef a pu apporter son appui à 72 dispensaires qui soignent des patients atteints du choléra.                   Si l’épidémie semble reculer aujourd’hui, la vigilance est de mise. La saison des pluies pourrait être l’occasion d’une nouvelle flambée de cette maladie mortelle.

Protéger les plus vulnérables

Depuis le séisme, les enfants sont particulièrement fragilisées. Ils font face à des risques d’exploitation, de violences et de trafics. Grâce au travail de l’Unicef et de ses partenaires, près de 5000 enfants ont ainsi été enregistrés et 1265 d’entre eux ont été réunis avec leurs familles. Ceux dont les proches n’ont pas (encore) été retrouvés ont été pris en charge et sont toujours suivis de près. Les chargés de la protection de l’enfance constatent qu’on compte aujourd’hui plus d’enfants qui avaient été séparés de leurs familles avant le séisme que suite à celui-ci. Pour aider toutes ces familles qui doivent abandonner leurs enfants, faute de moyens, il faudra investir à long terme dans le travail social en Haïti.
Bien avant le séisme, plus de 1,2 million d’enfants étaient considérés comme vulnérables à la violence, à l’exploitation et aux sévices. Et ce sont ces populations pauvres, déjà en situation de crise, qui ont été les plus durement frappées par la catastrophe de janvier 2010. En installant 369 espaces amis des enfants, l’Unicef a pris en charge 94 800 enfants en un an.
Au nom de notre organisation, l’Unicef France tient à remercier tous ceux qui ont donné et qui continuent à se mobiliser (particuliers, partenaires, entreprises, et collectivités) pour les enfants d’Haïti. Grâce aux dons collectés depuis le lendemain du séisme, l’Unicef a pu leur apporter l’assistance médicale et psycho-sociale nécessaire.


ATTENTION cette page d'actualités n'est qu'un aperçu, pour plus d'info --> http://www.unicef.fr/